Ce projet simple, allié à nos autres projets, va favoriser un démarrage économique au Burundi.

Comme nous l’avons déjà pratiqué lors de notre première expérience, nous avons mis en place un âne pour trois fermes. Autour d’une ferme, on pouvait considérer que vivent directement 8 personnes avec les enfants. 24 personnes étaient directement concernées par les services fournis par un âne. Notre projet de 1000 ânes va concerner directement 24 000 personnes.

Ces 1000 ânes vont créer un îlot de prospérité qui à lui seul engendrera ce qu’on appelle l’effet rebond, car générateur d’emplois et de richesses. Avec l’augmentation de leur pouvoir d’achat, cela crée l’effet starter comme l’a démontré l’économiste américain d’origine russe Alexander Gerschenjron. 

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L’effet starter ou le rebond économique s’explique tout simplement par de nombreux emplois indirects qui seront créés. Nous aurons besoin de bourreliers, de menuisiers pour fabriquer des harnais et des bas ainsi que des vanniers pour tisser des paniers, des forgerons, maréchaux-ferrants, vétérinaires, des aides-soignants, etc. Sans parler d’une attraction touristique autour de l’âne comme cela se passe dans de nombreux pays.

 N’importe quelle agence sur le développement économique vous démontrera que ce sont environ 50 000 personnes au minimum qui seront touchées par ce simple projet. Avec notre expérience nous avons pu constater grâce à l’apport du travail de l’âne, la production ne pouvait qu’augmenter, c’est-à-dire que l’âne est créateur de richesse, le paysan va pouvoir dépenser plus et acheter aux commerçants locaux. Ce qui va générer d’autres richesses, l’état, entre autres, va pouvoir récolter de la TVA supplémentaire.