Lao-Tseu explique que le petit yin est toujours dans le grand Yang ».
Le yin étant la passivité, le calme…
Le Yang l’activité, le mouvement…
Ces deux éléments sont indissociables, l’un contient l’autre et ils reviennent tour à tour. Ce principe c’est le Tao, la voie que nous pourrions décrire comme étant une immense roue qui représenterait la globalité. L’Homme n’est qu’une petite nacelle accrochée à cette dernière. Avec elle nous emmenons tout, ce qui nous plait et ce qui nous déplait, nos difficultés et leurs solutions, l’équilibre* et le déséquilibre… C’est la grande roue des contraires qui sont bien indissociables. En bas il fait noir, c’est la nuit avec nos difficultés, en haut ce sont les réponses, c’est le jour et la lumière avec notre bonheur et ses joies.
La vie est ce mouvement perpétuel, demain tout reviendra. Nul ne peut arrêter cette roue qui tourne. Le bonheur est là aussi, c’est la recherche du juste milieu (l’équilibre). La culture de la vie va plus loin que la reconnaissance de l’indissociabilité des contraires, c’est l’école du bonheur, celle que nous devons privilégier. En nous apprenant à faire vivre ces contraires dans la meilleure harmonie possible, elle nous offre l’un des moyens les plus sûrs pour construire une vie heureuse.
* L’équilibre n’est qu’une suite de déséquilibres rattrapés, que nous retrouvons dans le principe de la marche