Nos premières actions ont été orientées vers l’Afrique subsaharienne dans la région des grands lacs de l’Afrique de l’Est, au BURUNDI.
Le Burundi a un taux d’habitants au kilomètre carré parmi les plus élevés d’Afrique. Il est aussi classé parmi les 5 pays les plus pauvres du monde. Son cursus historique est ponctué de crises sociopolitiques et de violences cycliques qui sont les causes premières qui ont contribué à freiner son épanouissement social et économique.
À ce jour, l’agriculture occupe plus de 90 % d’une population avec une démographie galopante qui, à brève échéance, va causer de gros problèmes au Burundi, car pratiquement toutes les terres sont déjà exploitées.
Avec une taille moyenne de 0,5 ha par exploitation, le paysan travaille essentiellement pour la survie de sa famille. Néanmoins, certains producteurs font un maximum pour produire, sur leur propre terre ou sur des terrains loués, des légumes pour les mettre sur le marché.
- Comment aider le Burundi à conquérir son autonomie alimentaire ?
- Comment créer des emplois pour cette nouvelle population ?
Des initiatives comme celles d’OGENA, qui apportent de meilleures connaissances sur l’agriculture naturelle, qui respectent à la fois la nature et l’être humain, sont des réponses adaptées à ce double défi. D’où l’association burundaise, Ogena-Burundi qui a créé à son tour la coopérative « Ogena – BITAHO ».
Présentation de l’association Ogena Burundi
L’Association Ogena-Burundi est une association burundaise sans but lucratif qui a été agréée en 2012 par l’ordonnance ministérielle n° 530/1983 du 14/12/2012.
Elle est composée par une majorité des femmes burundaise. Tous les membres sont bénévoles et travaillent en synergie pour remplir l’objectif de l’association qui est le suivant :« aider les personnes intéressées à réaliser des projets socio-économiques, éducationnels ou culturels, afin de permettre à ces dernières de devenir autonomes sur le plan financier. L’Association s’engage également à encourager la promotion de la femme. »
C’est dans ce cadre qu’ elle a commencé par la mise en place de microprojets dans différents domaines comme : l’implantation de poulaillers, un jardin-école sur la commune de Rango, élevage de porcs . Ce qui lui a permis après la mise en place de ces micros projets, d’élaborer et mettre en place d’autres grands projets comme « création d’une coopérative et centre d’apprentissage sur l’agriculture biologique à Nyarusange » La coopérative fut une belle expérience et un grand succès.
Les producteurs dont une majorité de femmes ont reçu une formation pratique et théorique sur l’agroécologie qu’ils appliquent maintenant sur leurs exploitations et dans le jardin école qui est à leur disposition.
L’association défend l’agriculture traditionnelle que certains pourront appeler l’Agroécologie, afin de lutter contre la malnutrition et favoriser l’épanouissement économique et social de ces familles d’agriculteurs, pour lesquels nous avons mis en place un système de parrainage ( pour plus d’information veuillez-vous rendre sur projets en cours)
Dans la suite des projets, Ogena-Burundi a vu que les connaissances à elles seules ne suffisent pas, c’est pour cette raison qu’elle a élaboré 2017 un projet éducatif, réaliste et innovant « Élevage d’ânes en province de GITEGA ».
Avec la veste rouge la représentante d’Ogena France à ses côtés pull blanc Marcelline la présidente d’Ogéna Burundi.
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Les membres du bureau de l’association Ogena Burundi lors de la visite de Monsieur Delahousse ambassadeur de la France à cette époque qui venait inaugurer l’un de nos projets qui avait été initié par son ambassade.
L’équipe d’Ogena Burundi est composé des femmes et hommes compétents et expérimentés dans les domaines de la sensibilisation des paysans, de l’organisation, l’élaboration et la mise en place des projets. Ils ont à cœur d’améliorer la vie quotidienne des agriculteurs burundais, en leur permettant d’avoir accès aux semences de qualité, aux outils adaptés (matériels agricoles et les ânes) et en les formant aux techniques agroécologiques qui est proche de l’agriculture traditionnelle burundaise.
C’est ainsi que la coopérative apporte les connaissances et les ânes l’énergie nécessaire pour un développement de qualité.