COOPERATIVE AGRICOLE A NYARUSANGE
La coopérative a pris naissance avec la construction d’un bâtiment qui est un lieu de rencontre pour les formations. Elle sert également pour stocker du matériel et des semences, pour vendre des fruits et légumes, car proche du marché. Nous l’utilisons également pour la fabrication et le stockage de produits phytosanitaires biologiques, comme le purin d’orties. Derrière la coopérative nous avons une plantation d’orties. Au départ cette plante avait disparu. Nous ne la trouvions plus ; c’est avec les pygmées que nous avons réussis de la retrouver dans des coins reculés du pays. Nous l’avons acclimatée à nouveau sur la commune de Nyarusange .
À proximité, nous avons un grand jardin cultivé collectivement par les paysans de la coopérative suivant des principes agroécologiques. Sous l’autorité d’un ingénieur agronome formé en Afrique, les paysans s’instruisent aussi mutuellement.
1. CRÉATION D’UNE COOPÉRATIVE ET CENTRE D’APPRENTISSAGE SUR L’AGROÉCOLOGIE A NYARUSANGE
Cette création avait pour but de mettre à la disposition des paysans tout ce qui est nécessaire pour faire fonctionner leurs exploitations et améliorer ainsi la production en qualité et quantité.
La coopérative a pris naissance avec la construction d’un bâtiment qui est un lieu de rencontre pour les formations. Elle sert également pour stocker du matériel et des semences, pour vendre des fruits et légumes, car proche du marché. Nous l’utilisons également pour la fabrication et le stockage de produits phytosanitaires biologiques, comme le purin d’orties. Derrière la coopérative nous avons une plantation d’orties. Au départ cette plante avait disparu. Nous ne la trouvions plus ; c’est avec les pygmées que nous avons réussi de la retrouver dans des coins reculés du pays. Nous l’avons acclimatée à nouveau sur la commune de Nyarusange .
À proximité, nous avons un grand jardin cultivé collectivement par les paysans de la coopérative suivant des principes agroécologiques. Sous l’autorité d’un ingénieur agronome formé en Afrique, les paysans s’instruisent aussi mutuellement.
Chaque paysan a reçu une vache au total 21vaches à 21 familles de paysans. Les paysans étaient heureux de recevoir des vaches, car dans la tradition burundaise, la vache est un signe de richesse. Ceci s’est traduit par la danse qu’ils ont faite en signe des cornes de cet animal.
Avec ce bétail, Ogena-Burundi a instauré la technique des chaînes de solidarités. C’est à dire à la naissance d’un premier veau, le paysan le donne à un autre paysan qui ne faisait pas partie de la coopérative.
Grâce à cette technique, la coopérative compte actuellement une quarantaine de paysans.
La mise en place a apporté des nombreuses percussions tant sur le plan humain, économique, social, et la santé de la population cible.
Ce modèle fut une réussite que nous voulons reproduire sur d’autres communes.
2. ÉLEVAGE D’ÂNES DANS LA PROVINCE GITEGA
Premier contact entre les paysans et les ânes
L’âne dans la bible et le monde
L’âne étant l’animal emblématique de la bible, qui est cité plus de140fois dans l’Ancien Testament et de 7fois dans le nouveau testament.
Il n’est pas seulement l’animal de transport c’est un animal plein de symboles.
Jésus est entré à Jérusalem sur le dos d’âne. Il est né dans une étable entouré de moutons et d’ânes…
Contrairement à l’éthique négative que lui fait porter la plupart des hommes, qui le considère comme un animal têtu, l’âne est un animal très intelligent qui a besoin de comprendre avant d’agir.
Il est le bon compagnon de l’homme qui est capable de prédire le mauvais temps. L’âne est sédentaire, il défend bien son territoire contre les prédateurs.
Au Burkina Faso c’est la première chose que reçoivent les jeunes mariés qui sont dans l’agriculture, ceci, avant même une maison. L’âne fait un retour en force dans des pays avancés comme la Chine.
La petite anecdote sur le bonnet d’âne…..
Partout, dans les pays avoisinant le Burundi nous trouvons des ânes. A l’heure de la transition énergétique dans le monde, il est, et sera la réponse pour aider les paysans dans leur travail. L’introduction de l’âne au Burundi est venue soulager non seulement les femmes et les enfants qui participent majoritairement au transport sur la tête des marchandises et matériaux.
Avec les ânes, ils ont été libérés pour s’occuper d’autres tâches plus valorisantes.
A côté des mille avantages qu’il peut procurer aux paysans, il restera aussi un apport gratuit d’engrais organique.
La première action que nous avons menée pour ce centre d’élevage a été d’accueillir ces animaux dans des écuries à côté de la coopérative pour qu’eux et les paysans puissent s’apprivoiser mutuellement. Ceci a duré 6 mois.
Régulièrement des cours sur les soins et le dressage des ânes avait lieu. A ces cours les ânes ont été placés 2 par 2 auprès des paysans. En gros nous avons 2 ânes pour 5 familles de paysans.
VIDEO DES ÂNES
LES REUISSITES
Depuis leur adaptation chez les paysans, ils ont déjà apporté des satisfactions à la population bénéficiaire et environnante :
- Les femmes et les enfants se sont appropriés de l’âne en tant que leur animal. Elles ont appris à monter sur le dos d’âne, chose qui était difficile à cause de leur retenue culturelle.
- L’âne a libéré la femme dans ses tâches de transport sur la tête. Les familles bénéficiaires sont toujours enviées par d’autres familles avoisinantes qui n’en ont pas.
En ce qui concerne les ânons qui ne manqueront pas d’arriver, nous mettrons en place une chaine de solidarité comme nous l’avons fait avec les veaux.
Cette première introduction de l’âne au Burundi a permis aux différentes ONG oeuvrant au Burundi de réaliser que l’âne est indispensable dans la vie des paysans et qu’il est capable de s’adapter dans ce pays. Plusieurs projets similaires ont commencé à voir le jour.
Pour arriver à cet objectif, Ogena-Burundi a mis en place un projet de 1000 ânes pour 1000 fermes.