Différents projets sont à la recherche de financement; dans cette rubrique nous allons les citer sans trop les développer.
Pour ceux qui veulent en savoir plus veuillez nous contact à notre adresse.
1. PROJET D’EXTENSION DE LA COOPÉRATIVE AGROÉCOLOGIQUE A NYARUSANGE
Un projet similaire a déjà vu le jour à Nyarusange. Ce second vient dans la continuité du premier qui visait à regrouper les paysans des collines kabimba et Biziya de Nyarusange dans une coopérative agricole et centre d’apprentissage biologique.
Dans le cadre de son extension, 2 collines ; Nyarubenga et Muzima ont été prévu pour étendre ce projet agroécologique. 30 paysans seront formés aux pratiques et techniques de l’agroécologie afin d’améliorer leur productivité en quantité et qualité.
Notre réussite s’appuie sur les 5 spécificités suivantes.
1) Une équipe de terrain à 100 % africaine
La force de notre association c’est une équipe de terrain soudée et unie par des liens très forts. Ceci nous permet d’avoir un suivi sur tous nos projets. Peu d’ONG peuvent se flatter d’avoir cette force. L’équipe porteuse du projet est une équipe 100 % africaine ; ensemble ils font vivre et soutiennent ce projet en s’impliquant à l’intérieur de ce dernier. Nous avons là le mécanisme parfait pour assurer une pérennité sur tout ce que nous entreprenons. Nous rappelons ( source les médias locaux) que Plus de 80 % des projets échouent par un manque de suivi. Avec nous les sponsors investissent durablement et efficacement.
2) L’apprentissage
L’apprentissage de terrain de toutes ces paysannes et paysans sera la clé de voute du projet. Cette formation régulière soutenue par leur association et des techniciens formés à ce genre d’agriculture sera aussi relayée par des paysans leaders qui ont déjà reçu dans le cadre de la coopérative diverses formations.
3) L’exemplarité
Nous souhaitons construire, un modèle réaliste et durable. Deux collines ont déjà servi comme modèle. L’exemplarité des paysans leaders a incarné un modèle qui a pour vocation d’être reproductible sur d’autres collines.
Nos actions seront construites autour des paysans en tenant compte de la réalité de leur travail, de leurs habitudes et des possibilités économiques.
4) Coopération et solidarité
Je pense que cet aspect est aussi très important. La coopération dont nous parlons est celle que nous mettons en place entre des organismes qui s’occupent d’agriculture biologique en France et les paysans de la coopérative de Nyarusange. C’est également un principe de solidarité que nous allons organiser autour du petit bétail et des vaches qui seront mises à la disposition des paysans moyennant un prix très abordable argent qui sera reversé a un fonds de solidarité de ladite coopérative.
5) L’Agroécologie.
Avec cette technique agricole, l’environnement ne s’en portera que mieux. Le budget des agriculteurs aussi ; parfois nous parlons de l’agriculture à budget zéro. Elle seule peut favoriser l’indépendance des paysans en les rendant plus autonomes, car l’agriculture naturelle ne nécessite pas d’intrant chimique en favorisant ce catalyseur naturel qu’est l’activité biologique du sol. C’est aussi une protection naturelle des maladies ; un sol sain produit des plantes saines.
Les nutriments (azote, phosphate, potassium, fer, soufre, calcium) présents dans le sol ne le sont pas sous une forme disponible pour les plantes. Ils doivent être transformés par l’action de micro-organismes (bactéries, microbes, vers de terre locaux) qui sont normalement présents dans le sol, mais que l’utilisation excessive de produits chimiques a détruits. Il est donc nécessaire de les réintroduire par des méthodes naturelles comme le fumier organique et des traitements non chimiques et la proximité de certaines plantes pour protéger et équilibrer le tout.
2. MILLE ÂNES POUR MILLE FERMES BURUNDAISES
Ce projet simple, allié à nos autres projets, va favoriser un démarrage économique au Burundi.
Comme nous l’avons déjà pratiqué lors de notre première expérience, nous avons mis en place un âne pour trois fermes. Autour d’une ferme, on pouvait considérer que vivent directement 8 personnes avec les enfants. 24 personnes étaient directement concernées par les services fournis par un âne. Notre projet de 1000 ânes va concerner directement 24 000 personnes.
Ces 1000 ânes vont créer un îlot de prospérité qui à lui seul engendrera ce qu’on appelle l’effet rebond, car générateur d’emplois et de richesses. Avec l’augmentation de leur pouvoir d’achat, cela crée l’effet starter comme l’a démontré l’économiste américain d’origine russe Alexander Gerschenjron.
L’effet starter ou le rebond économique s’explique tout simplement par de nombreux emplois indirects qui seront créés. Nous aurons besoin de bourreliers, de menuisiers pour fabriquer des harnais et des bas ainsi que des vanniers pour tisser des paniers, des forgerons, maréchaux-ferrants, vétérinaires, des aides-soignants, etc. Sans parler d’une attraction touristique autour de l’âne comme cela se passe dans de nombreux pays. N’importe quelle agence sur le développement économique vous démontrera que ce sont environ 50 000 personnes au minimum qui seront touchées par ce simple projet. Avec notre expérience nous avons pu constater grâce à l’apport du travail de l’âne, la production ne pouvait qu’augmenter, c’est-à-dire que l’âne est créateur de richesse, le paysan va pouvoir dépenser plus et acheter aux commerçants locaux. Ce qui va générer d’autres richesses, l’état, entre autres, va pouvoir récolter de la TVA supplémentaire.
3. LA POULET BANQUE
Le Burundi compte une population de plus de 13 millions dont 49,1% sont les homme et 50,9% des femmes. Il est l’un des pays à plus haute densité de population avec une ratio de densité de 442hab/km2. La population burundaise est jeune à hauteur de 72% (40% d’entre eux sont âgés de 15 à 35 ans).
Nous avons un décalage entre une faible croissance économique et en démographique galopante. Cette croissance démographique entraîne une hausse continue du taux de pauvreté qui a atteint environ 87,1% en 2021 selon la Banque Mondiale.
Plus de 65% de la jeunesse en âge de travailler sont sans emploi. Le milieu rural comporte 55,4% alors qu’en milieu urbain les chiffres de demandeurs d’emploi culminent à 65,4%. Ce qui les conduit sur des voies parfois dangereuses faute d’expériences professionnelles et de moyens financiers pour s’installer.
D’où le projet la “Poulet Banque” qui est un projet multisectoriel, qui concerne autant l’agriculture, l’élevage, la finance, le commerce, l’artisanat, la santé avec la réduction de la malnutrition et l’éducation avec une formation technique et pratique sur l’élevage auprès du « Centre d’apprentissage de la Poulet Banque » tout est en place pour un suivi d’une petite économie possible et durable.
Notre président Jean Delorme avec un jeune agriculteur.
« La poulet banque » au-delà de son côté humoristique entend démontrer que ces volatiles sont une véritable richesse à portée de main des plus pauvres. Non seulement les poules convertissent gratuitement les déchets ménagers organiques en protéines animales, mais en plus elles donnent des œufs, une autre richesse alimentaire. A tous ces jeunes sans emploi, elle leur met le pied à l’étrier avec la mise en place d’un poulailler, créateur de richesse, avec la vente des poulets et des œufs.
Nous avons ici l’un des meilleurs moyens de lutter contre la malnutrition et la pauvreté en aidant tous ces jeunes volontaires qui recevront avec leurs premiers poulets une formation et un soutient tout au long de leur expérience.
4. PROJET D’ÉLECTRIFICATION HELIOS
De par le monde, 1,3 milliard d’hommes sont privés d’électricité, dont 600 millions d’Africains. Une simple lampe électrique qui percerait l’opacité des nuits tropicales est un préalable pour mieux acquérir des connaissances qui permettront de lutter contre la pauvreté, la malnutrition, l’insécurité et de faciliter l’accès aux soins. Mais au-delà de tout cela c’est le moyen le plus sûr de maintenir les gens dans leurs villages, ne serait-ce qu’avec la télévision.
L’ONU a calculé, qu’actuellement pour assurer ce faible éclairage, la dépense mensuelle d’une famille allait de 17 à 21 dollars à travers l’achat de pétrole, de bougies, de piles et de lampes torches ce qui provoque un maximum de pollution.
Sachant qu’il y a plus de 670 millions de lampes à pétrole de par le monde. Celles-ci mises côte à côte représenteraient plus de 268 000 km.
Hélios est un projet qui porte essentiellement sur des installations solaires pour apporter en Afrique l’électricité dans les endroits les plus dispersés et les plus reculés de ce vaste continent. Ce projet est un soutien dans la droite ligne de ce que souhaitent les dirigeants africains. Notre objectif est de travailler avec eux dans ce sens.
Le soleil est gratuit et inépuisable. Les panneaux photovoltaïques convertissent directement les rayons du soleil en électricité sans aucune pollution directe. De toutes les sources inventées par l’homme pour donner de l’électricité, nos panneaux sont de loin ceux qui, dépensent le moins d’énergie pour leur fabrication. Ils sont recyclables à plus de 95 %, et bientôt à 100 %.
5. PROJET DE TRANSFORMATION DES PRODUITS FRAIS DE LA FERME EN PRODUITS DURABLE
Ce projet réunit tous nos projets que nous avons déjà menés tant qu’agricole et élevage.
Il a été conçu dans le but d’augmenter la durée de vie des produits alimentaires et réduire leurs gaspillages.
Un atelier de transformation sera construit à la périphérie de la capitale, là où nous avons un maximum de consommateurs, un atelier pour conserver les fruits, légumes, lait et viandes.
Pour cela nous allons utiliser des techniques simples et efficaces de conservation : Séchage, salaisons, stérilisation, transformation du lait en fromages, technique du sous vide, transformations des céréales en farines alimentaires, stockage des produits les plus fragiles dans des chambres frigorifiques…
Cet atelier de transformation des produits frais en produits durables sera une véritable révolution, car plus rien ne sera gaspillé. La population à commencer par les paysans, pourra consommer et vendre les produits de la ferme tout au long de l’année.