L’intelligence artificielle alliée aux modèles doit nous aider à donner un maximum de cohérence dans l’organisation d’un tout.
Éducation, économie, politique avec l’organisation de la société, sens de la vie…
Une révolution silencieuse est en route. L’I.A et les modèles sont deux principes qui sont en marche et qui nous permettront de dépasser les mots qui véhiculent trop souvent un héritage négatif qui a beaucoup servi l’idéologie, le formatage, le parcellaire, le sectarisme, le mensonge et une réactivité stupide de nos comportements.
Les Hommes, durant leur longue histoire ont dû adapter leur façon de penser à la réalité. Ils l’on fait pour régler les difficultés qui se présentaient ou améliorer leurs conditions d’existence. Nous sommes sur une Terre d’une infinie beauté, mais complexe. Pour garder ou amplifier la somptuosité du monde, notre pensée évoluera pour résoudre des problèmes relatifs autant à notre époque qu’à ceux d’une société en devenir.
Depuis environ deux siècles, les Hommes semblent avoir confié, majoritairement, leur destin à la science et aux technologies qui en découlent. Dans ce domaine, nos connaissances sont tellement importantes que nous avons l’impression que toutes les réponses, en ce qui concerne notre avenir, semblent en découler. Mais voilà, aussi grande que soit la science et sa fille technologie, le bonheur des Hommes semble stagner, voire même régresser. De nombreuses expériences négatives, nous ont permis de comprendre qu’avec la science, nous étions en face d’enchainement de causes qui souvent pouvaient être dangereuses, que nous avions beaucoup de mal à les maîtriser et encore moins la capacité d’anticiper les effets négatifs qui pouvaient en résulter.
L’intelligence artificielle qui n’est autre qu’un outil qui va amplifier notre intelligence ; elle nous permettra une saine anticipation en ce qui concerne le principe de causalité (c’est-à-dire d’écarter un maximum de causes objectives qui risquent d’apporter des effets négatifs) lors d’une mise en place d’inventions scientifiques ou de constructions technologiques complexes. L’I.A sera plus qu’un principe de précaution, ‘qui explique nos limites actuelles’, ce sera un principe protecteur contre les erreurs induites dans une invention ou une construction complexe dont l’efficacité n’a pas encore été évaluée à sa juste mesure.
Puis, avec les modèles, nous mènerons des expériences de terrain qui nous permettront de comprendre les répercussions subjectives qui sont si subtiles et nombreuses que seul un vécu grandeur nature peut nous permettre de comprendre et d’affirmer, si oui ou non, elles peuvent contribuer à notre bonheur. Le modèle sera un révélateur des subjectivités comme j’ai pu le constater en Afrique dans le village agroécologique que nous avons créé. Ici nous sommes dans un autre domaine que l’I.A. c’est le sens (subjectivité) il s’adresse principalement à la conscience des Hommes qui est autre élément qui permet de fabriquer du bonheur.
La science ne donne pas de sens à la vie ; elle peut y participer mais ce n’est pas suffisant, elle doit retrouver sa juste place n’être qu’un constituant du bonheur par certains aspects objectifs. Et les modèles bien utilisés seront quant à eux un amplificateur de subjectivités positives. Nous avons besoin des deux pour aider les Hommes à fabriquer un réel bonheur, durable dans le temps.
I.A. et le modèle ne sont pas des contraires mais des méthodes complémentaires que nous devons faire vivre en parfaite harmonie ; pour cela comment faire ?
Au cours de leur longue et belle histoire, les Hommes ont changé plusieurs fois leur manière de penser. Cette mutation s’opérait souvent sous la contrainte des problèmes qu’ils avaient à régler et des connaissances de leur époque. Voici environ deux siècles, pour résoudre les difficultés du moment, ils firent le choix du principe d’analyse qui consistait à penser, puis étudier les choses de plus en plus finement. Au fur et à mesure de cette fragmentation, les Hommes comprirent certains principes qui leur échappaient jusqu’alors. A cette époque, cette nouvelle façon de penser et de travailler permit à nos aïeux de voir les sciences progresser, aux ingénieurs de trouver et fabriquer desoutils pour rendre le travail moins pénible et plus efficace. C’est ainsi que nous avons fait d’immenses progrès. Mais, les sciences et la technologie ne peuvent pas tout résoudre, même si leur apport est immense dans nos vies quotidiennes. Cette façon de penser nous a conduits au règne des spécialistes ; plus ils creusaient, plus ils s’éloignaient d’une vision globale éclairante et nécessaire aux Hommes et au monde. La spécialisation obscurcissait le chemin de notre bonheur.
Aujourd’hui nous comptabilisons aussi les effets secondaires négatifs des prétendus bienfaits de nos civilisations scientifiques et technologiques. Pour résoudre ces problématiques, de plus en plus nombreuses, nous allons être confrontés à un nouveau choix de pensée « idées »pour prétendre maîtriser notre destin.
L’I.A et les modèles nous aideront à régler la majorité de nos problèmes et nous permettront d’anticiper notre futur pour y intégrer un maximum de notions pour nous rapprocher d’un bonheur, qui reste pour nous le sens de la vie.
Mais nos difficultés ne sont pas seulement nombreuses, elles sont de plus en plus complexes. Pour bien nous servir de l’IA et des modèles, dans un premier temps, nous devrons répondre à ces simples questions.
Que voulons-nous réellement ?
Quelles sont les solutions que la Société actuelle propose pour y arriver ?
Si elle doit rejeter cette proposition peut-elle en donner les raisons ?
Ici, nous allons nous trouver frontalement opposés à des choix, à d’autres idées. Seuls l’I.A et le modèle nous permettront de faire des choix objectifs. Sans le concours de ces deux principes, nous resterons, faute de preuve dans le domaine de la subjectivité.
Les choix subjectifs étant proches de l’infini ; alors rien n’arrive.
Seule l’I.A. nous aidera à choisir les directions les moins dommageables à défaut d’être les meilleures. Une fois le choix fait il faudra bien faire des expériences concrètes et vivantes réalisées au cœur d’un modèle. L’alliance des deux principes nous permettra d’avancer pour analyser les résultats de mille manières y compris sur le sens et le bonheur. Cela nous le ferons d’autant plus facilement que nous réunirons une multitude d’acteurs, de connaissances dans un lieu où nous donnerons vie à un tout. Cela s’appelle un modèle vivant. C’est cela la culture de la vie et de la réalité (C.V.R.) qui est le titre principal de tous ces articles.
La CVR prendra en compte l’ensemble de nos connaissances, les sciences les plus avancées aussi bien que l’empirisme, la beauté de la nature et l’architecture de nos futures villes, le profane comme le sacré, l’intelligence artificielle, rationnelle comme l’émotionnelle. Les valeurs du passé et les nécessités de notre époque, la tolérance, l’acceptation et les excès… Bref, nous devrons prendre en compte, toutes les composantes de ce que nous appelons la culture de la vie et de la réalité qui englobe le tout. C’est le seul moyen pour faire reculer la culture de la mort qui est trop prégnante actuellement et que nous devons freiner rapidement si nous souhaitons conserver un équilibre vital pour notre bonheur.