La presse est le reflet de tous les défauts de l’Homme, très rarement le reflet de ses vertus. Les médias, toutes tendances confondues, surfent dans ce sens, tout en soutenant leur camp ou leur idéologie et cela, sans se soucier véritablement de la vérité. Ils doivent vivre, nécessité économique oblige.
Il serait intéressant que les médias abandonnent, du moins pour une grande partie, cette avalanche de faits dérisoires. Cette surabondance d’informations qui sert plus à faire oublier la réalité qu’a informer, les Hommes. Face à nos folies, la visibilité se réduit, le brouillard est de plus en plus dense.
Ils attisent nos rancoeurs et désirs inassouvis qui flottent sur ce que nous croyons être le monde. Ils s’adressent tour à tour à nos peurs et à nos désirs, pour justifier la pseudo-logique de l’économie contemporaine du « toujours plus »
Est-il idiot de penser qu’il serait possible d’inverser cette tendance ? Sortons de cette culture de la mort pour amplifier la culture de la vie, en parlant de ce qui vaut, de la beauté, du courage, des comportements généreux, de la véritable créativité ou des actes de fraternité. Ce sont ces actions qui sont utiles, les seules capable de nous rendre heureux. Commençons à diminuer les informations qui ne valent rien ou qui sont laides. Les journalistes en affirmant que ces informations sont le reflet de la vie ont tort, ce n’est qu’un aspect de la vie, et cet aspect nous n’entendons pas le prendre comme un fait essentiel et encore moins nécessaire.
Cette prise de conscience aurait une répercussion énorme sur la société. Remettre à la mode les valeurs, l’exemplarité, ce n’est pas ringard, c’est une des expressions les plus nobles et les plus hautes de la pensée que nous retrouvons encore chez beaucoup d’Hommes.
Nous pouvons même aller plus loin en arrêtant de critiquer ceux, qui coupent tous les arbres de la colline pour se chauffer, ou autre chose.
Parlons plutôt de tous ceux qui reboisent la colline, des bienfaits qu’ils apportent présentement et pour le futur dans une multitude de domaines. Donnons aux Hommes l’envie de reboiser, essayons aussi de faire en sorte qu’ils y trouvent un intérêt économique en soutenant tous ceux qui les aident…
Enseigner les vertus, par l’exemple, est le moyen le plus efficace pour corriger les erreurs ou éliminer doucement les défauts ou vices.
Cette remarque élémentaire doit forger la nouvelle âme des médias ; elle leur permettra de reconquérir l’importance qu’ils n’auraient jamais dû perdre.