L’utilité de ces guides au niveau de la société

Ce rassemblement autour des guides est une nécessité  pour mettre en place une économie de précaution, humaniste et possible, en même temps qu’une nouvelle façon de travailler et de vivre moins stressante et par là plus heureuse.  Ces entrepreneurs du sens, au fur et à mesure que leur nombre augmentera, ne manqueront pas d’influer favorablement sur les pouvoirs publics et les inciteront à mettre en place des réformes utiles. Par exemple, tenir compte dans les prix, des coûts sanitaires, sociaux, environnementaux et humains qu’engendrent tous les mauvais comportements d’une certaine économie mondialisée. Pour cela il serait judicieux de faire payer à tous ces grands groupes particulièrement destructeurs une taxe dont le produit serait reversé intégralement  à tous ceux qui participent activement à la sauvegarde de la planète. L’économie durable et équitable est déjà une réalité chez un grand nombre d’entrepreneurs du sens.  Ce sont des modèles. Ils permettront de réformer en douceur une multitude de principes qui nous encombrent, qu’ils soient  économiques, politiques, éducatifs, administratifs ou juridiques … 

Pour cela, nous devons les faire connaître

C’est l’utilité  première de ces guides. Nous en éditerons un par département, afin de favoriser l’un des principes que nous défendons la proximité. Ce ne sont pas des utopistes, mais des pragmatiques et des précurseurs. C’est pour cette raison que ces guides contiendront un maximum d’informations pour favoriser leur développement : nom, adresse, leurs activés et spécificités  éventuelles, où et comment nous pouvons les joindre. La progression de leur chiffre d’affaires c’est notre sécurité, la condition sine qua non pour la réussite de ce projet salvateur qui nous aidera dans la maîtrise d’un changement qui devient de plus en plus urgent à réaliser. Ces annuaires agiront comme des boosters pour accélérer ce que beaucoup d’entre nous souhaitent mettre en place.   

Notre intérêt et devoir est de les soutenir. Toutes ces personnes représentent, ce que nous pourrions appeler, «  le conservatoire de l’art de vivre à la française ». Nous n’entendons ni copier la culture chinoise pas plus que l’Américaine. Les associations doivent en parler au même titre que les particuliers, qui, avec eux, auront la qualité, le conseil et en fin de compte les meilleurs prix, car nets d’effets pervers. Ils n’achèteront que des choses utiles, ils connaîtront, avec ces femmes et ces hommes, les meilleures recettes, ou façons de les utiliser. Il est souhaitable également que tous ces entrepreneurs du sens doivent se soutenir entre eux ;  pour cela le meilleur moyen sera de mettre en vente chez eux ces guides pour renforcer cette chaine solidaire.  Ils seront soutenus par tous ces consom’acteurs*[1] qui savent que c’est l’un des meilleurs moyens pour défendre aussi nos emplois, notre santé,  le durable, notre bonheur, l’équité, et nos libertés qui s’envolent un peu plus chaque jour.

Défendons une économie intelligente, en mettant en place un programme de désengagement de nos erreurs, pour cela nous devons marier L’intelligence, l’efficacité et la conscience.

Mettons en place une alternative crédible pour redonner en douceur un équilibre tant à l’homme qu’a tous les secteurs qui font marcher notre société.

Édifions d’une manière efficace et économique un immense laboratoire d’où sortiront des idées novatrices qui seront profitables à tous. 

Construisons, en relation avec nos élus une véritable démocratie participative, et non des rencontres qui s’apparentaient plus aux commissions de quartier qui existent déjà et que le gouvernement proposait après les violences des gilets jaunes.

Expliquons comment ce système nous détruit. La devise de ces entrepreneurs construire au lieu de détruire, unir plutôt que diviser. Ils sont le lien et le liant pour construire une société heureuse ; le contraire de ce qui se fait aujourd’hui dans de nombreux domaines.  

Démontrons que l’économie de marché, compréhensible à une certaine époque, soutient maintenant des théories qui ne sont plus adaptées aux temps difficiles que nous vivons et ne font qu’accélérer  la destruction de la planète et de l’humanité.  

Offrons à des millions de citoyens des possibilités d’indépendance, de promotion avec ces fers de lance de la société civile et de la classe moyenne

 Beaucoup de choses nous donnent raison,

  • Tous les sondages les uns après les autres expliquent que les Françaises et les Français souhaitent se regrouper autour de valeurs.
  • Le marché bio français connaît une croissance nettement au-dessus de la moyenne en 2018 elle a été de 15,7 %.  Depuis les chiffres ne font qu’augmenter. 
  • Nos citoyens plongés dans un système anxiogène attendent des alternatives crédibles, la nôtre sera globale et en perpétuelle évolution ; de quoi lui assurer une longue vie heureuse.
  • Soyons à l’écoute d’hommes intelligents comme  le philosophe Conte Sponville, qui dit :  Avant, tout était axé sur le politique avant que  l’humanitaire prenne la suite, aujourd’hui c’est le sens qui intéresse nos concitoyens. Le contraire du sens c’est l’absurdité que nous retrouvons trop souvent dans notre société et nous voulons en sortir. 
  • Cette société de l’immédiateté, de la rapidité, du superficiel, d’une technologie aveugle déshumanise tout ce qu’elle touche, mettons en place  des alternatives crédibles.
  • Mais il y a une condition sine qua non pour que ceci, nous devons dans la mesure du possible tout faire partir en même temps, même si l’avancement des choses n’est pas à la même hauteur. Publication des livres, des guides, organisation sur le terrain, nous devrons pour mettre en place cette économie de précaution privilégier le rôle des femmes, pour instaurer une fraternité indispensable. Pour l’économie il en sera de même, nous devrons aussi nous rapprocher autant qu’il se peut des syndicats professionnels, des hommes politiques, lancer une campagne auprès des médias et demander à certains artistes et intellectuels de nous soutenir. C’est tous ensemble que nous nous en sortirons, les mains propres comme les mains sales, les croyants comme les mécréants, les riches qui devront l’être un peu moins au même titre que les pauvres à qui il est tout à fait légitime de donner, car la grande misère n’est pas seulement souffrance, elle est aussi une prison.

[1] * Néologisme qui montre bien que nos achats ne sont pas anodins, mais qu’avec eux nous pouvons être les acteurs de ce que nous voulons voir dans le monde.

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