Le BURUNDI le pays des mille collines.

Mon pays a un taux d’habitants au kilomètre carré parmi les plus élevés d’Afrique.Il est aussi classé parmi les 5 pays les plus pauvres du monde. Cela je l’ai appris en Europe, car lorsque je vivais ici, je le voyais riche ; sans doute n’avons-nous pas les mêmes notions pour parler de la richesse. Pour moi, le Burundi restera pour toujours ce petit pays au centre de l’Afrique et qui ressemble à un cœur.
Son cursus historique est ponctué de crises sociopolitiques et de violences cycliques qui sont les causes premières qui ont contribué à freiner son épanouissement social et économique.

À ce jour, l’agriculture occupe plus de 90 % d’une population avec une démographie galopante qui, à brève échéance, va causer de gros problèmes au Burundi, car pratiquement toutes les terres sont déjà exploitées.

Avec une taille moyenne de 0,5 ha par exploitation, le paysan travaille essentiellement pour la survie de sa famille. Néanmoins, certains producteurs font un maximum pour produire sur leur propre terre ou sur des terrains loués des légumes pour les mettre sur le marché.

Après ce constat, je me posais deux questions essentielles.

  • Comment aider le Burundi à conquérir son autonomie alimentaire ?
  • Comment créer des emplois pour cette nouvelle population ?

En France, pays à qui je dois une grande partie de mes connaissances, j’appris que la première des choses que je devais faire au Burundi, c’était d’apporter l’énergie qui manquait tant à mon pays.

C’est pour cette raison qu’avec ceux qui m’aidaient, nous décidâmes qu’après l’enseignement de l’agroécologie les premiers projets seraient la construction d’un centre d’élevage d’ânes, animal curieusement absent du Burundi, alors que par partout ailleurs il aide les Africaines et les Africains à conquérir des parts de richesse.

Puis, en second et en urgence, nous devions apporter l’énergie électriquedans chaque habitation pour amener une foultitude de bienfaits auxquels ils ont droit.