Les banques peuvent-elles apprendre de leurs erreurs ?

On n’est pas au bout des effets de la crise des subprimes,: 380 000 Américains ont été chassés de leur maison à ce jour et 6,5 millions pourraient être concernés dans les cinq ans.

Le grand principe de notre « économie-finance » reposant sur la consommation, qui est le moteur de la croissance mondiale, alors on s’inquiète, du fait des risques de restriction du crédit qui pourrait venir de banques en difficulté.

Après l’annonce de Lehman Brothers, banque défaillante, les banquiers avaient baissé la tête ; les états qui étaient provisoirement  en position de force politique pour leur imposer de nouvelles régulations ne l’ont pas vraiment fait. Ceci semble impossible faute d’un pouvoir à l’international.  Alors, attendons-nous à voir revenir les crises sous une forme ou une autre.

En attendant, les banques continuent à prendre d’énormes risques et « tant que la pêche est bonne, on vide les lacs de leurs poissons ». Quand ses rivaux vont sur un marché et gagnent de l’argent, impossible pour un banquier de résister, quels que soient les risques.

“Les banques avaient mis en place des règles de contrôle des risques, mais elles n’étaient pas suivies parce qu’il y avait beaucoup d’argent à gagner pendant la période d’euphorie”.

Face à la complexité croissante de la finance, cela fait une bonne dizaine d’années que les régulateurs affirmaient que les banquiers étaient les mieux placés pour surveiller leurs risques.

“L’autorégulation revient à la dérégulation“.

D’ailleurs elles recommencent à prendre d’énormes risques en s’intéressant à nouveau aux « dettes toxiques », car certains gagnent de l’argent « aujourd’hui » avec ce commerce très risqué. Mais l’appât du gain est toujours le plus fort chez « l’Homme banquier ».