Ce dessin, au-delà de l’humour, représente la profonde contradiction devant laquelle nous sommes placés.

Ne pas contrarier le système, c’est continuer à détruire pour vivre. Alors, l’âme contrite, nous faisons de grands-messes qui nous laissent croire que tout va changer. Nous remettons nos espoirs dans les mains de politiques coincés entre le désir de bien faire et le souci d’être réélus. Nous rêvons en écoutant le discours de prédicateurs perfides et de faux rebelles. Les états impuissants favorisent quelques idées phares qui ne profitent pas forcément aux amis d’une économie durable. Alors, une grande majorité se lève pour dire en chœur, mais alors, que faire ? Rien de durable ne se fera sans un minimum de cohérence. Pour cela, les trois acteurs de l’organisation de la vie des Hommes sur la terre, politique, économique et société civile doivent s’entendre pour mettre en place une véritable démocratie participative.